ESAT des Bazinières

Les ESAT des compétences et des savoir-faire à ne pas négliger

Le mercredi 22 novembre, la CPME de Vendée a offert aux chefs d’entreprises l’opportunité de découvrir les établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Au cœur de cette initiative se trouvait une visite de l’ESAT des Bazinières, établi depuis de nombreuses années rue Philippe-Lebon à La Roche-sur-Yon, proposée aux entrepreneurs vendéens.

Cette visite a permis aux chefs d’entreprise de rencontrer des travailleurs handicapés, de découvrir leurs compétences variées et leurs talents. L’atelier des Bazinières se divise en deux sites. Au rez-de-chaussée, l’atelier industriel regroupe 40 personnes spécialisées dans des tâches telles que le soudage, la découpe, le pliage et le montage. Ils fabriquent divers produits répondant aux commandes de clients, notamment une cage pour ragondins, très demandée pour lutter contre la prolifération de ces rongeurs.

À l’étage, l’atmosphère est moins bruyante mais tout aussi dynamique, avec plus d’une douzaine de personnes travaillant sur des machines à coudre ou taillant des bandes de tissu. Cet atelier couture est capable de confectionner une variété de pièces, des rideaux aux tenues de travail. Le directeur de l’ESAT des Bazinières, Pierrick Thabault, souligne que malgré la nature adaptée du travail en fonction des individus, les processus de qualité sont comparables à ceux d’une entreprise ordinaire.

Les Bazinières emploient 84 personnes, tandis que 132 travaillent à l’ESAT de Coty. Ces deux sites font partie des dix ESAT de Vendée, totalisant 900 employés œuvrant dans divers domaines tels que l’industrie, la couture, les espaces verts et la restauration. La CPME propose ces visites pour sensibiliser les entreprises aux activités des ESAT, les encourageant à devenir des acteurs promouvant ces solutions auprès de leurs clients ou les adoptant elles-mêmes.

Mohammed Abdouni, secrétaire général de la CPME Vendée, souligne l’importance de ces visites à la fois pour des raisons d’action solidaire et sociale, mais aussi pour répondre aux obligations légales imposant aux entreprises de s’intéresser davantage au handicap, sous peine de sanctions financières. Les participants, comme Anne de Kerautem, propriétaire d’un camping à Saint-Julien-des-Landes, envisagent déjà de tirer parti de ces services, démontrant ainsi l’impact positif de ces visites. La diversité des compétences des ESAT, souvent méconnue, se révèle être une ressource précieuse pour de nombreuses entreprises locales. En ces temps économiques difficiles, les ESAT cherchent à développer leur activité en repensant leurs méthodes, en produisant leurs propres articles et en explorant de nouvelles opportunités de service, telles que la mise à disposition de salles de réunion avec restauration. Ces initiatives visent à attirer l’attention sur la richesse économique des ESAT, contribuant ainsi à leur développement continu.

Source de l’information et de la photosgraphie : actu.fr